Un technicien devenu pilier de la F1
Charlie Whiting, britannique né le 12 août 1952 à Sevenoaks (Kent), a débuté sa carrière en sport automobile comme mécanicien, notamment avec l’équipe Hesketh Racing en 1977, puis au sein de Brabham, où il a notamment œuvré auprès de pilotes comme Nelson Piquet.
Recruté par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) en 1988 comme délégué technique, il a gravi les échelons jusqu’à devenir directeur de course, délégué à la sécurité et starter permanent des Grands Prix en F1 à partir de 1997.
Il était reconnu non seulement pour son expertise technique (règlements, contrôle des voitures, procédures) mais aussi pour sa présence rassurante dans l’univers souvent tendu de la F1.
Circonstances du décès
Alors qu’il se trouvait à Melbourne, en Australie, à l’aube du départ de la saison 2019 de la F1, Charlie Whiting est victime d’une embolie pulmonaire le 14 mars. Sa disparition soudaine a plongé le paddock dans la stupeur, tant il était considéré comme une figure stable et centrale de la discipline.
L’empreinte que laisse Charlie Whiting
Son rôle allait bien au-delà de la simple application des règlements :
- il a œuvré pour améliorer la sécurité en piste, tant côté des circuits que des voitures (cellules de survie, dispositifs anti-impact…).
- il incarnait un interlocuteur respecté des pilotes, à l’écoute, réputé pour son équité.
- de nombreux acteurs de la F1 l’ont qualifié de « pilier du sport ».
Son décès a été suivi de nombreux hommages : moments de silence avant des courses, déclarations des pilotes et des équipes, et reconnaissance de l’héritage qu’il laisse. La F1 perd l’un de ses grands serviteurs, celui qui veillait sur la sécurité et la régularité des Grands Prix, tout en cultivant une grande humanité. À travers son travail, Charlie Whiting a contribué à faire de la F1 un sport plus sûr et plus respecté. Son absence laisse un vide, mais la trace de son engagement restera durable.
